Le New Forest est un poney solide, avec de bonnes épaules, un pied sûr et une foulée assez longue. Du fait de la sélection en France depuis une dizaine d'années, il abandonne peu à peu son aspect rustique pour devenir un vrai poney de sport. De plus en plus croisé, on le retrouve dans les origines d'une grande partie des poneys PFS de compétition actuellement. La caractéristique la plus remarquable du New Forest reste son caractère. En effet, il est gentil et aime la compagnie. Il est très apprécié des jeunes cavaliers et de leurs parents, qui peuvent dès les premières sorties en concours, s'assurer de la sécurité et des performance des parcours. En extérieur c'est un poney peu impressionnable.

Il est internationalement utilisé par les meilleurs meneurs d'attelages, seul, en paire ou à quatre, donnant les plus grandes satisfactions à leurs utilisateurs grâce à leurs allures et à leur ténacité sur le cross.

Les éleveurs en France ont pendant longtemps cherché des poneys "de famille" privilégiant des formes rustiques et des origines moins prisées par leur pays d'origine. Ceci n'est plus vrai aujourd'hui. Les éleveurs ont tous pour objectif de faire évoluer la race qui de nos jours est devenue une merveilleuse race de poneys de sport. Les inséminations en IAC (congelé) ont permis de privilégier des origines plus sélectives. Les poneys new-forest font de merveilleux poneys qui excellent en obstacle, en dressage et en complet. On en retrouve également en compétition d'attelage à haut niveau. Ce poney intelligent apprend et imprime vite. Son grand cœur associé à son sang en fait un poney sûr. Du fait d'origines diverses, le type est assez variable en France.

Ses robes : toutes sont acceptées par le stud-book sauf le pie et le crème aux yeux bleus.

Sa taille : 1,22m à 1,50m en moyenne.

Son poids : varie souvent selon sa taille et est inconnue pour cette raison.

L’histoire de cette race commence par le poney de Basuto qui s'est développé à partir du cheval de cap au Lesotho (Basutoland) aux 18 et 19èmes siècles. Dans les montagnes inhospitalières de Basutoland, ces poneys dépendaient des pâturages clairsemés et devaient se défendre pendant les hivers rigoureux ou durant les étés étouffants. Seuls les animaux les plus résistants pouvaient survivre sous ces conditions extrêmes. Ils ont donc évolué pour devenir un poney au caractère unique, robuste et courageux. Pendant la Guerre des Boer avec les Anglais (1899 - 1902), il a fidèlement servi les deux camps. En raison de son exportation, la sécheresse et la négligence de son élevage, le poney de Basuto a frôlé l'extinction au Lesotho dans les années 40. En 1951, Le ministère de l’Agriculture sud-africain a acheté un groupe de chevaux et a initié un projet de développement de la race au centre de recherches de Nooitgedachter près d'Ermelo. Un programme de reproduction stricte a été suivi et seuls quatre poulains furent gardés. En 1967, huit écuries distinctes ont été mises sur pied pour pouvoir poursuivre le programme de reproduction. La même année, l'association des éleveurs de Nooitgedacht fut fondée. En 1976, le Nooitgedacht fut enregistré dans le stud-book comme la première race d’Afrique du Sud. Un an après, le Ministère de l'agriculture vendit le stud-book lors d’une enchère publique et confia le développement de la race à l'Association des éleveurs. Aujourd'hui il y a plus de cent éleveurs qui poursuivent l’amélioration du Nooitgedachter.

Le Nooitgedacht possède un caractère affectueux et intelligent. Son excellent tempérament fait de lui une monture appropriée aux femmes. Il excelle également au jeu de polo. Il est employé souvent dans les réserves pour patrouiller dans les secteurs dangereux. De bonne composition, il est affectueux envers les personnes. Les jeunes chevaux sont faciles à former. Le Nooitgedacht exige peu de soins.

Ses robes : brune, baie, grise.

Sa taille : - entre 1,38m et 1, 53m pour la femelle.

             - entre 1,38m et 1, 53m pour le mâle.

Son poids : environ 350 à 400 kg en moyenne.

La tradition veut que les ancêtres du Northland aient été importés de Russie il y a plus d´un millénaire. On en sait peu de chose, sinon qu´ils étaient petits et blancs avec des marques noires. Les plus petits seront pendant des centaines d´années utilisés en Norvège pour la selle et comme animaux de trait, élevés surtout par les paysans.
Il ne semble pas que l´on ait tenté de normaliser la race avant le début du Xxe siècle. En 1916, un vétérinaire, Olsen, organise une exposition de Northland, à Tromsoe. En 1923, des courses d´obstacles sont organisées à Mjelde, dans la même région. Un groupe d´amateurs se met à l´œuvre pour conserver cette race ancienne, non sans succès. Une nouvelle exposition a lieu en 1939 à Lyngen, et un programme est établi pour l´amélioration des étalons.
En dépit de ses défauts, l´un de ces derniers, Rimfakse, est reconnu en 1944 comme le spécimen type. Il aura plusieurs fils exceptionnels d´une qualité supérieure à la sienne.
Après la seconde guerre mondiale, les éleveurs sont inquiets : la race semble menacée d´extinction. M. Christian Klafstad pratique alors une sélection systématique en partant des meilleurs sujets qu´il peut rassembler et, en 1962, il remporte un prix important avec Nordlandssvarten II, de la lignée de Rimfakse. C´est un encouragement pour les autres éleveurs.
Le 9 mai 1967, les éleveurs se réunissaient à Bodo, en vue de ranimer cet élevage. Les efforts entrepris ont donné d´heureux résultats : les inscriptions au Stud-Book se font plus nombreuses, la demande plus active.
Toutefois, c´est une race qui est aujourd´hui plus ou moins en danger et qui fait l´objet d´un programme FAO de conservation.

Sa robe : blanc avec des marques noires.

Sa taille : 1,32m en moyenne.

Son poids : 250 à 300kg environ.

Le Pindos est une race très ancienne, il à incontestablement bénéficié d'un apport de sang oriental. Le berceau de la race est représenté par les régions plus ou moins montagneuses de l'Epire et de la Thessalie, où aujourd'hui encore il est affecté aux travaux agricoles légers ainsi qu'au bât et à la selle. On emploie souvent les juments de cette race à la production de mulets par croisement avec l'âne.

De type médioligne, tendant au médio-longiligne, aux formes ramassées et harmonieuses. Avec une tête proportionnée et bien attachée, profil rectiligne ou légèrement convexe, front large. Encolure courte et droite, croupe oblique, thorax ample, épaule assez musclée et bien droite. Membres longs, aplombs corrects.

Ses robes : bai, noir et gris.

Sa taille : 1,21m à 1,32m en moyenne.

Son poids : ....kg environ.

Le début de l’histoire du Poney Australien remonte au XIXème siècle. A l’origine, l’Australie ne possédait pas de race de chevaux locaux mais ce sont les premiers immigrants qui se sont installés dans cette vaste terre qui ont emmenés avec eux leurs poneys et leurs chevaux pour travailler la terre et pour transporter les marchandises. Au début du XXème siècle, plusieurs races de poneys furent produites, résultant du croisement entre différents chevaux et poneys. Ainsi, plusieurs races participèrent à la création du Poney Australien dont le Welsh Mountain, le l’Exmoor, le Shetland et le Timor. Certains traits de sa tête dénotent une influence du Pur Sang Anglais et de l'Arabe. Le livre généalogique des poneys australiens fut créé en 1931 afin d’établir le standards de la race. On distingue le Shetland, le Hackney et le Poney Australien. Aujourd’hui, on retrouve le Poney Australien ainsi que les dix autres races de poney dans toutes les régions australiennes.

Le Poney Australien est un cheval polyvalent. En effet, il excelle en attelage, en dressage et en pony games. De ce fait, il est très recherché. Il est aussi adapté à l'équitation enfantine car il a une allure souple et tendue. Il supporte les climats les plus extrêmes.

Sa robe : toutes les couleurs sont admises à l'exception de la couleur pie. La plus répandue est la grise.

Sa taille : 1,22m à 1,42m en  moyenne.

Son poids : 350 à 450kg environ.