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    L'utilisation du pottok est très variée. Les centres d'aide aux personnes handicapées le recherchent pour son calme et sa douceur. Il est également apprécié dans les poney-clubs où il fait un excellent maître d'école. Son pied particulièrement sur fait du pottok un très bon poney de randonnée. Il peut également être bâté, à l'occasion de randonnées pédestres comme équestres. Du plus, sa franchise et sa force (il porte aisément un adulte) lui permettent de participer aux courses d'orientations et aux épreuves de TREC (techniques de randonnée équestre de compétition). Ces dernières années, les améliorations apportées à la race ont permis au pottok de se distinguer dans le domaine de la compétition. Par exemple en concours complet (équilibre, concentration, endurance, souplesse) ou en CSO (concours de saut d'obstacles). Le pottok a également des prédispositions naturelles pour l’attelage : il excelle d'ailleurs dans cette discipline grâce à sa docilité et à sa puissance musculaire. En raison des conditions de vie contraignantes, le cycle biologique que l'on trouve chez les autres chevaux a été modifié chez le pottok. En temps normal, les naissances ont lieu entre mars et mai, mais chez les sujets de montagne les mises bas ont lieu entre juin et juillet. Les poulains pottokak gardent leur crinière frisée durant toute la première année. Il apparait aussi que les poulains de robe blanche sont très peu viables : dans la plupart des cas, ils décèdent au bout de 3 jours.

    Le profil de la tête est rectiligne, les oreilles petites et mobiles, le front légèrement concave, le crin très abondant, raide avec des reflets roux et la crinière ne retombe que d'un seul côté à la fois. L'encolure est courte et forte, la poitrine ouverte, les membres secs et puissants, le sabot petit et dur, le rein long, la croupe légèrement avalée. De plus le pottok est doté d'une grande robustesse et d'une forte endurance et est parfaitement bien adapté aux terrains accidentés.

    Ses robes : noir, bai, alezan ou pie. La robe blanche n'est pas acceptée. 

    Sa taille : 1,32m en montagne et 1,48m en prairie.

      Son poids : n'excède pas les 400kg.


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    Le cheval de Prjevalski serait l'un des précurseurs du cheval domestiqué. Il a été « découvert » tardivement, en 1879, par le colonel N.M. Prjevalski. Cet explorateur russe le trouva en Dzoungarie, dans les montagnes qui bordent le désert de Gobi. Avant cet événement, l'espèce était considérée comme éteinte, décimée pour sa viande par les chasseurs mongols. Après sa découverte, pour répondre aux demandes de différents zoos, et en raison de son caractère sauvage, les chasseurs en ont abattu des groupes entiers pour s'emparer de quelques chevaux. Cette chasse entraîna sa raréfaction à l'état sauvage, et les derniers individus sauvages ont été aperçus en Mongolie en 1969. A compter de cette date, l'espèce a été considérée comme disparue dans la nature. L'espèce fut perpétuée par les spécimens des zoos. Tous les animaux actuels descendent d'un groupe de 13 reproducteurs capturés ensemble vers 1900. Vers 1977, il y avait seulement 300 animaux vivant en captivité à travers le monde. Des programmes d'échanges de reproducteurs et d'expansion de la population ont alors été mis en oeuvre par des zoo ou des fondations, et au début du XXIe siècle, l'espèce compte environs 1 800 individus. Des projets ayant pour but de ramener l'espèce en Mongolie et de la relâcher dans la nature commencèrent à voir le jour. La « Fondation pour la Préservation et la Protection du Cheval de Przewalski », créée au Pays-Bas en 1977 amena les premiers animaux animaux en Mongolie, en 1992. Il y en aura 84 jusqu'en 2000. Les animaux amenés en Mongolie ont d'abord suivi une assez longue acclimatation, dans de grands enclos, avant d'être définitivement relâchés. De son côté, l'association française Takh a également organisé une opération de réintroduction à partir de sa création, en 1990. Des animaux provenant de divers zoos ont été placés en semi-liberté en Lozère, sur « le Causse Méjean, plateau calcaire traditionnellement tourné vers l'élevage du mouton », formant le « troupeau du Villaret », toujours actif. Après dix ans de préparation à la vie sauvage, « 22 fondateurs […] ont été transportés avec succès en 2004 et 2005). » dans le Khomiin Tal, près du parc national de Khar Us Nuur. Fruits de ces diverses opérations, il y avait fin 2007 environs 330 chevaux vivants en liberté en Mongolie : 200 dans le parc national de Hustai, 110 dans le Gobi, et plus de 20 à Khomiin Tal (Mongolie occidentale

    L'apparence du cheval de Prjevalski révèle plusieurs traits « primitifs » : Il possède une grosse tête, des yeux placés en hauteur et non sur les côtés comme chez les autres chevaux, de longues oreilles, une encolure épaisse, un gros corps avec une raie de mulet foncée et des zébrures sur les membres.
    Impossible à discipliner par nature, il ne peut être ni dressé ni monté. Le cheval de Prjevalski survit sur de très maigres rations et peut supporter des extrêmes de chaleur et de froid. Il ressemble au Cheval de Riwoché découvert en 1995 par l'explorateur et écrivain Michel Peissel dans la région du Kham au Tibet. Le cheval de Prjevalski diffère génétiquement du cheval domestiqué car il a soixante-six chromosomes et non soixante-quatre.

    Sa robe : toujours avec les extrémités foncées, un bout du nez clair et des crins foncés. Sa crinière et sa queue pousse toute droite et mue chaque année, il a pas de toupet.

    Sa taille : 1,20m à 1,35m en moyenne.

    Son poids : 250 à 350kg environ.


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  • Race de création récente, obtenue par croisement de Pur-Sang Anglais et Arabes avec des juments appartenant à des races de poneys locales, Welsh, Dartmoor et Exmoor. De ce poney dérive le Working Hunter Pony, qui s'en différencie par certains détails morphologiques qui lui ont permis d'améliorer ses performances. La race possède son Stud-Book. Poney aux formes harmonieuses, sa tête légère, oreilles petites et grands yeux écartés. Encolure longue et bien conformée, garrot bien détaché et haut, dos de longueur moyenne, croupe musclée et arrondie, queue bien attachée, thorax ample et profond, épaules bien inclinées. Membres solides et secs, articulations larges, canon court, pied bien fait, pourvu d'un ongle resistant.

    Sa robe : toutes, marques blanches admises à la tête et aux membres.

    Sa taille : il en existe trois variétés : 
    • petite (jusqu'a 1,24m)
    • moyenne (de 1,25m à 1,34m)
    • grande (de 1,35m à 1,44m)
    Son poids : de 250 à 450kg environ selon sa taille.


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  • Le Sandalwood est originaire des îles de Sumba et de Sumbawa en Indonésie. Ce poney est nommé ainsi car il était exporté en même temps que le bois de santal de son pays. A la différencie des autres poneys indonésiens, il a une influence arabe et ressemble au Batak. Il est rapide et très actif et participe souvent aux courses locales à plat sur une distance de 5km. Ces poneys sont les moyens de transport principaux dans les villes. Ils sont exportés vers l’Australie et vers l’île de Java comme poney de sport. Le Sandalwood a un caractère tranquille mais énergique. Il est endurant, facilement maniable et gentil. Ces qualités très appréciées font de lui un poney par les enfants.

    Sa robe : très variés

    Sa taille : 1,23m à 1,33m en moyenne.

    Son poids : 350 à 400kg environ.


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    Il tire son nom d’un groupe d'Îles situé au nord de l'Ecosse, à la même latitude que le sud du Groenland. Ses origines sont incertaines ; ces poneys doivent cependant exister depuis plusieurs siècles, et peut-être même depuis beaucoup plus longtemps. Les ancêtres du poney Shetland restent encore aujourd'hui assez obscurs mais certains spécialistes pensent qu'il serait un des descendants le plus direct du poney celtique primitif. Le shetland est petit mais extrêmement fort : il est sûrement l’un des équipes les plus forts du monde par rapport à sa taille. Très bien adapté aux caprices climatiques de ces îles nordiques et à la pauvreté de leurs pâturages, il est naturellement résistant: sa petite taille et son épaisse couche de poils lui permettent de limiter la déperdition de chaleur de son corps et donc de résister aux températures les plus extrêmes. Son action est libre et droite. Il lève bien les articulations, faculté qui est le résultat de siècles passés sur des terrains tourmentés, rocheux ou recouverts de bruyères. Les poneys font partie de la vie quotidienne des insulaires, qui les ont utilisés pour la selle comme pour le bât, transportant tout, des céréales à la tourbe. Très petits et forts, ils étaient parfaitement adaptés au travail souterrain dans les mines de charbon. L’élevage devint florissant, mais ce n'est que vers l'année 1850 que les premiers shetlands vinrent en Angleterre pour être utilisés comme animaux de trait dans les mines de charbons. Grâce à leur robustesse, leur intelligence et à leur robe, ils sont très appréciés par les enfants. Cet équidé est un animal vif: il demande donc, à cet égard, un minimum d'expérience pour sa manipulation.Les Poneys Shetlands sont "comme les humains". Ils peuvent, un jour, être calmes,comme un autre, énervés et nous sommes obligés de les sortir, mais la plupart du temps, les poneys Shetlands sont d'un calme inoui. Il peut être très volontaire, mais il est très intelligent et répond bien quand il est correctement "manié". Ses allures actives et sa maniabilité font de lui un poney d’attelage parfait, et certains concourent même à un niveau international.

    Petite tête bien attachée et au large front. Œil foncé, confiant et intelligent, petites oreilles droites, bout du nez large avec de grands naseaux ouverts. Corps fort et profond, dos court et très large, reins musclés. Arrières-mains larges et fortes ; membres robustes, bonne ossature plate, canons courts, pieds solides, ronds et bien formés.

    Sa robe : toutes sont admises.

    Sa taille : 80cm et 1,07m au garrot en moyenne.

    Son poids : 150 à 180kg environ.


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