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    Le Métier

     

    Il est généralement le premier cité dans les métiers équestres car un des plus anciens.
    Depuis le Moyen age, les techniques n'ont quasiment pas changé (sauf que de nos jours, les maréchaux achètent souvent des fers forgés d'avance car ils n'ont pas d'installations pour fabriquer les fers).



    Formation

     

    En général, le maréchal ferrant doit:

    - Savoir manipuler, approcher, calmer et faire obéir n'importe quel cheval. (les maréchaux sont souvent réputés comme hommes de chevaux exemplaires)
    - Savoir reconnaître les défauts d'aplombs des chevaux, les boiteries, les problèmes de pieds et comment y remédier (ferrure spéciale...)
    - Connaître parfaitement l'anatomie du pied et des membre du cheval.
    - Avoir une bonne condition physique (pas nécessairement de la force car certains maréchaux sont des femmes)
    - Connaître les soins des pieds et savoir (en théorie et en pratique) comment ferrer un cheval. (parer, poser le fer, le clouer, brocher...) .

    Le maréchal ferrant doit être mobile, et doit pouvoir se déplacer de clubs en clubs.
    Il possède généralement une camionette avec tout son matériel (outils, four, seaux, licols, tabliers...) et peut ainsi s'installer n'importe où pour ferrer. Les maréchaux avec un peu de métier sont rarement seuls pour effectuer le travail: ils ont des apprentis qui les aident en même temps qu'ils apprenent le métier.
    Maréchal ferrant est un métier très convoité qui connait un véritable succès en ce moment.
    Les jeunes sont de plus en plus motivés par ce métier.
    De tous temps, le maréchal a toujours été respecté de tous car sans lui, les chevaux ne pouvaient plus marcher, et leur cavalier se retrouvaient sans monture.

    Aujourd'hui, on continue de respecter ce personnage, même si l'art de la maréchalerie se banalise un peu (quelques métiers comme Guide de tourisme équestre ou Accompagnateur demandent des notions de maréchalerie) , il faut savoir qu'un bon maréchal a souvent des années d'expérience derrière lui et que lui et lui seul sait vraiment comment remédier aux problèmes de pieds.

    Pour devenir maréchal : on suit une formation de 2 ans: CAPA option Maréchalerie

    On peut effectuer cette formation directement chez un maître artisan en tant qu'apprenti, ou dans une école comme à l'école nationale des haras des Pins qui forme chaque années des maréchaux très réputés dans le milieu équestre. Ensuite, seule l'expérience permet de se "forger" une renommée et une réputation.


    Autre formation : BEPA option Activités hippiques, spécialité Maréchalerie

    La plupart des maréchaux travaillent sur un département ou une région. Exeptionnellement, ceux très renommés sont parfois employés au niveau national.

    Si l'on souhaite pousser plus loin les connaissances en hippologie, en soins vétérinaire et en anatomie du pied, il y a l'orthopédie équine, profession rare et recherchée à notre époque.
    Lancez vous! Le salaire peut passer de 6000 à 19 000 francs pour un maréchal salarié (très rare) en fin de carrière. Un maréchal indépendant est payé à la ferrure: une ferrure simple est payée en moyenne 350 francs. Ensuite, le prix varie en fonction de la complexité du travail, des matériaux utilisés...


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    Le métier

    Activité de la santé assez nouvelle mais qui prend de l’importance. Actuellement la profession manque de statut, et le métier n’a pas d’identité professionnelle. Il est toléré que les dentistes qui ne sont pas vétérinaires puissent exercer dès lors qu’ils n’administrent pas de médicaments.

    Le dentiste assure l’entretien de la table dentaire. Les dents sont fréquemment à l’origine de problèmes physiques et/ou comportementaux, car une mauvaise mastication engendre des problèmes digestifs. Il est nécessaire d’avoir un bon contact avec les animaux car les travaux se font sans endormissement.

     

    Formation

    Actuellement, aucune école de formation n’existe en France, ni aucun syndicat professionnel pouvant assurer la formation. Il faut réussir en entrer en formation chez un dentiste en activité

    En Europe il n’existe actuellement que deux écoles de formation ; l’une en Belgique (Eghezé), l’autre en Angleterre (Brighton).

    Le niveau d’accés requis est au minimum le baccalauréat.

    L’étudiant est soumis à un entretien de motivation qui conditionne l’accés à ces études difficiles car très complètes. Le contenu des cours nécessite un important travail personnel

    La formation s’effectue en une année en Belgique et sur deux ans en Angleterre. Elle s’articule autour de dix modules annuels, chacun d’eux comprend trois au quatre jours de cours théoriques et pratiques. Cette organisation permet de rendre compatible la poursuite parallèle d’une carrière professionnelle. L’évaluation des étudiants s’opère à travers des contrôles continus tous les mois.

    Le coût de la formation est variable : environ 6 000 euros par an, (Brighton) et 8 000 euros (Eghezé).

     

    Diplôme

    En France, actuellement, aucun diplôme n’existe.

    En Belgique les étudiants reçus à l’examen final se voient délivrer le Diplôme européen de praticien dentiste équin.

    En Angleterre, au terme du cursus de deux ans, l’étudiant passe un examen de fin d’études et doit remettre un mémoire lui permettant d’obtenir le diplôme de dentiste équin certificate of Equine Dentistry.

     

    Emploi

    Le travail ne manque pas et la saturation du marché n’est pas pour demain. Un dentiste peut soigner entre 4 et 6 équidés par jour, exceptionnellement une dizaine. L’intervention est facturée au moins 55 euros. Il n’est pas évident qu’à l’avenir, cette profession puisse encore s’exercer avec la tolérance actuelle : des formations pourront s’imposer et l’accés pourrait devenir plus sélectif.

     

    Contact utiles

    Ecole européenne d’ostéopathie animale et de dentisterie équine (E.S.A.O Ldt),

    30, Robertson Road, Preston Park, Brighton BN 15 NL,

    Tél.00 441 273 560 431.

     

    Ecole européenne de dentisterie équine - (EEDE),

    24, rue de la Chapelle, 5310 Eghezé,

    Tél. 00 32 (0) 81 30 09 92.


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    Le Métier

     

    À mi-chemin entre le vétérinaire et le dresseur, le masso-kinésithérapeute pour chevaux a une approche particulière des relations avec l’animal basée sur le contact physique. Son objectif est de détendre le cheval et d’améliorer sa condition physique, notamment au lendemain d’un accident, grâce à la massothérapie, une technique fondée sur le massage, et la kinésithérapie qui consiste en l’exécution de mouvements particuliers.

    Les soins pratiqués visent donc à atténuer, voire faire disparaître les douleurs musculaires, tout comme les problèmes articulaires. Certaines pathologies provoquées par des lésions de l’appareil locomoteur peuvent aussi être traitées. La masso-kinésithérapie équine permet au cheval d’augmenter ses performances, son équilibre et sa posture, ce qui est aussi bénéfique pour le cavalier. La circulation sanguine, de même que la qualité du poil et de la peau sont meilleures.

    Bien que les techniques pratiquées servent essentiellement à soigner et à redonner une certaine forme physique au cheval, les professionnels et les amateurs affirment qu’elles sont en outre un excellent moyen de communication entre le propriétaire et l’animal. Elles agissent par ailleurs sur le plan psychologique en amenant les montures nerveuses à se détendre.

    Le travail du masso-kinésithérapeute s’effectue principalement dans les centres équestres, les écuries, les haras, etc. Il est aussi en étroite collaboration avec des vétérinaires. Une telle profession nécessite avant tout une grande connaissance de l’anatomie des chevaux et un intérêt particulier pour ces derniers. Elle implique de surcroît une bonne force physique et une grande dextérité.

    On trouve différentes formations de masso-kinésithérapeute. Certaines sont professionnalisantes, ou destinées aux professionnels en reconversion, et permettent d’exercer dans des centres spécialisés. D’une durée d’un an, elles sont accessibles dès la sortie du bac, à partir de 18 ans. Par ailleurs, elles alternent entre la pratique et la théorie grâce à des stages et des manipulations directes dans des haras et/ou écuries.

    Concernant les autres formations destinées à tous, notamment aux propriétaires, elles se présentent sous la forme de sessions d’initiation aux massages et à la kinésithérapie équine, et se déroulent sur quelques journées. Toutes ces formations sont payantes, de près de 200€ à 2500€, mais certains organismes tels que le conseil général, le Pôle Emploi, ou encore la chambre des métiers peuvent prendre en charge leur coût.


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    L' OSTEOPATHIE EQUINE possède une place prépondérante dans l'éventail des traitements destinés aux chevaux. C'est une thérapie manuelle qui propose un traitement de la cause principale des troubles du cheval et de tous ses problèmes annexes et notamment des compensations.
    Elle s'adresse aussi bien aux poulains qu'aux vieux chevaux et surtout aux athlètes de compétitions.
    Les résultats sont visibles très rapidement et un suivi régulier permet d`entretenir une zone de confort permettant la pratique de l'équitation.

    Cette thérapie dite douce ou alternative utilise des protocoles de traitement très stricts et des bilans très précis.
    Depuis toujours ont existé des personnes soignant les chevaux de manière atypique.
    On les a appelé des rebouteux ou des remancheurs, inspirés de méthodes holistiques basées essentiellement sur la tradition populaire.
    L'ostéopathie se base sur des fondements scientifiques analysant la biomécanique, la physiologie, et l'anatomie.
    Les mouvements de chaque être répondent à des lois mécaniques précises, définies par l'analyse de chaque surface articulaire.
    La connaissance nous permet d'exprimer ce que tant d'animaux ne peuvent nous dire verbalement grâce à leur observation et à l'étude de leur locomotion.
    L'apprentissage s'effectue sur de nombreuses années qui nous permettent en plus d'intégrer une expérience humaine très enrichissante, de développer une communication sensorielle particulière avec le meilleur ami de l'homme et sa plus belle conquête : le cheval.


    Dans quel domaine l'ostéopathie œuvre-t-elle ?


    Dans tous les problèmes de boiteries, de maux de dos, viscéraux ayant une origine mécanique, musculaires et articulaires et certains troubles du comportement…
    Ces problèmes peuvent se traduire par un cheval qui refuse le mors, qui s'agite au sanglage, qui se déséquilibre sur une main, qui sort les hanches dans un cercle ou place son nez à l'extérieur.etc. La liste est longue et chacun a sûrement déjà été confronté à ce genre de situation sans trouver une solution efficace.
    Elle est aussi un excellent moyen de suivi dans la préparation physique des chevaux de compétition aussi bien de course, d'obstacle ou de dressage, et ce dans toutes les disciplines classiques ou westerns, car elle permet aux chevaux d'être physiquement plus efficace, sans gêne réductrice.
    Un corps souple et sain permet d'améliorer la performance mais aussi le mental du cheval dans sa préparation à la compétition. L'utilisation de plus en plus restreinte des médicaments dans les compétitions internationales va accroître la demande de traitements alternatifs.
    C'est aussi avec la massothérapie, la physiothérapie et la kinésithérapie que l'ostéopathe équin va pouvoir se doter de compléments nécessaires à sa pratique pour trouver sa place au sein d`une équipe soignante en collaboration avec le vétérinaire.

    Le traitement ostéopathique consiste avant tout à effectuer un bilan précis du siège de la ou des lésions et des différentes compensations qui se sont installées, en tenant compte du rapport que lui aura fait l'entraîneur ou le cavalier. Il fera d'abord par un bilan dynamique ( analyse des différentes allures ) puis palpatoire et biomécanique.
    Par exemple, une boiterie peut être le reflet d'une lésion ou d'un ensemble de lésions associées.
    Celle-ci peut très bien siéger ailleurs que sur le membre lésionnel.
    En effet une lésion d'un postérieur peut entraîner une boiterie d'un antérieur et donc les traitements ne suffiront pas à faire disparaître totalement la boiterie. D'où l`importance d'un traitement global pour un maximum d'efficacité.
    Des techniques adaptées vont permettre à l'ostéopathe de lever les différents blocages ostéo-articulaires, diminuer les tensions musculaires par des mouvements d'étirement des tissus mous, compléter par des techniques de stretching.
    Puis un programme de rééducation et de physiothérapie précis va permettre d'optimiser les effets par un travail équestre adapté à la période post-traumatique.

    En conclusion, l'acte ostéopathique associé à une rééducation efficace sont des outils indispensables à la bonne santé de nos équidés.
    Il est de notre devoir d`apporter à nos compagnons les soins nécessaires à l'amélioration de leur condition aussi bien dans des pratiques de compétition que dans un rôle de compagnie.
    Il est bon de rappeler que l'ostéopathie comme n'importe quelle autre thérapie n'est pas la seule réponse mais qu'elle est très efficace dans son champ d'application, et demeure surtout un formidable outil de traitement lorsqu'elle est employée dans une action thérapeutique conjointe entre les différents partenaires et par des personnes compétentes.
    Nous ne sommes jamais plus fort qu'en équipe, uni, avec pour seul objectif l'intégrité physique de nos chevaux, afin de leur permettre de fournir des efforts intenses dans le plus grand confort physique. Leur joie de vivre et notre plaisir en dépendent.
    Un athlète, peu importe la discipline sportive, est toujours entouré d'une équipe où chaque personne amène sa propre énergie et sa propre spécificité technique.
    Les grands champions savent bien que seul ils ne sont rien.
    A nous d'associer nos technicités afin de continuer la longue ascension vers la perfection et le dépassement de soi.
    La progression passe par un dialogue réciproque et par la compréhension des mécanismes lésionnels qui la réduisent.

     


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    Le Métier 

     L'auxiliaire vétérinaire accompagne le vétérinaire dans les soins donnés aux animaux.
    Il maintient l'animal pendant les soins durant la consultation et assiste le vétérinaire pendant l'opération chirurgicale. Il peut être amené à effectuer lui même certains soins simples.
    Il participe au suivi des animaux hospitalisés.
    Il prépare, range et nettoie le matériel, les instruments et les accessoires, il gére les stocks.
    Il assure la remise en état de propreté des locaux.
    Il assure également une partie administrative en préparant les dossiers, en établissant les factures ou actes d'honoraires et en suit le règlement.
    Il accueille les clients, répond au téléphone et peut gérer le planning du vétérinaire et organiser ses visites.
    Il est amené à vendre certains médicaments ou produits d'hygiène, ainsi que des accessoires : paniers, brosses...

     Conditions d'exercice

    L'aide vétérinaire travaille essentiellement en clinique ou en cabinet vétérinaire, dans les services vétérinaires départementaux ou en salon de toilettage. Il peut exercer une partie de ses activités seul mais est en relation constante avec le vétérinaire. Selon les cas, il peut être amené à porter des animaux et la force physique est donc importante. La station debout est fréquente.
    Un vêtement professionnel est souvent exigé. L'aide vétérinaire exerce son métier dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité. Les horaires de travail sont réguliers et répartis en général du lundi au samedi.

    Compétences et qualités

    L'aide vétérinaire doit posséder de bonnes capacités relationnelles afin de savoir s'adapter à différentes clientèles. Il a le sens des responsabilités et sait travailler dans un souci d'hygiène et de qualité. Il doit connaître les animaux, les techniques de contention et les instruments opératoires qu'il est amené à utiliser. Il maîtrise les outils bureautique.

    Formation

    Formation d'auxiliaire vétérinaire spécialisé. Elle est organisée en alternance, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Il faut donc être embauché dans un cabinet vétérinaire pour suivre la formation et obtenir le Titre d’auxiliaire vétérinaire qualifiée (AVQ).Elle est ouverte à toute personne ayant au minimum un niveau CAP ou un BEP ou ayant suivi une formation de mise à niveau par le GIPSA (centre de formation des auxiliaires vétérinaires).
    La formation est organisée sur 1 an, dont une semaine par mois en centre de formation.
    Au programme :accueil, secrétariat, hygiène et sécurité, contention des animaux, matériel médical.
    La qualification d’auxiliaire vétérinaire permet de suivre la formation d’auxiliaire spécialisée vétérinaire. Pendant la formation, le bénéficiaire est salarié et rémunéré selon son âge et son
    niveau d’études.

    4 500 cabinets et cliniques vétérinaires emploient des salariés.
    Salaire mensuel de départ après obtention de la qualification 1 400 € bruts

    Perspective d'évolution

    L'aide vétérinaire ayant acquis une première expérience professionnelle probante pourra intégrer un cabinet vétérinaire où il pourra bénéficier davantage d'autonomie, ou pourra intégrer une cabinet ou une clinique plus importante.


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