•  
     

    Les différents points présentés sur cette illustration sont les pivots par lesquels on observe la qualité des aplombs d'un cheval. Un cheval sortant de ces lignes directrices sera exposé, avec le temps, à des problèmes physiques.


     

     

     

     

    Les Aplombs vus de profil.

     

     
                  
                     Bon aplomb             Sous lui                  Campé du devant        Long jointé          
     
                  
                      Arqué (brassicourt)             Genou effacé ou creux
                                                                                         
     
     
     
     PROBLÈMES ASSOCIÉS:
     Sous lui du devant: Usure du genou et du boulet. Prédisposition à buter.
    Campé du devant: Fatigue des tendons et ligaments fléchisseurs.
    Genou creux: Bride carpienne. Fractures du 3e, de l'os radial et de l'intermédiaire du carpe. Plus grave que le genous arqué.
    Genou arqué: Sésamoïdes, tendon fléchisseur superficiel, suspenseur.

     
     
     
    Les Aplombs vu de devant.
     
     
            
             Serré du devant              Panard                 Cagneux                D'Aplomb
     
     
     
     
                     
        
         
                    Très ouvert                   Genoux cambrés      Genoux de boeuf
     
     


    PROBLÈMES ASSOCIÉS:
    Ouvert du devant: Nuit à la rapidité. Tendeance à se bercer.
    Serré du devant: Tendance à se couper. Indice d'une poitrine étroite.
    Panard: Tendance à se couper avec la mamelle du fer. Souvent associé à une poitrine étroite.
    Cagneux: Blessures au talon interne et coupures par l'éponge du fer.
    Cambrés: Distension des ligaments. Nuit à la vitesse et à la solidité.
    Genoux de boeuf: Problèmes semblables aux cambrés.

     

    Un cheval doit non seulement montrer un développement harmonieux des différentes régions du corps, mais il faut aussi, lorsqu'il est d'aplombs ou à plomb (c'est à dire placé sur ses 4 membres de façon à ce que le poids du corps soit également réparti entre eux) que ses aplombs soient corrects, sans défauts apparents.
    Les aplombs sont jugés corrects lorsque les 8 verticales imaginaires abaissées respectivement et simultanément de la pointe de l'épaule (articulation scapulo-humérale), du milieu de la face externe de l'avant-bras, de la pointe de la fesse et de la pointe du grasset (articulation fémur-tibia-rotule) présentent des rapports bien précis en regard de la position des membres et de leur plan d'appui. On jugera si les aplombs sont corrects en examinant l'animal de face, de profil et par derrière.

     
     Membres antérieurs vus de face.
     
     
             
           Serré du devant            Trop ouvert du devant                 Aplombs corrects
                  
     
                          

                                   Panard                             Cagneux

     
     
     
     
     
    Membres postérieurs vues latérales.
     
     
     
     
               
                 Sous lui du derrière                   Droit sur les jarrets 
     
     
                

                    Aplombs corrects                                          Creux

     

     
    Membres postérieurs vues de derrières.
     
     
     
                 
                             Serré du derrière                Ouvert du derrière                 Aplombs corrects     
     
     
     
          
                                                 Cambré du derrière                Genoux de boeufs
     
     
     
     
     
     
    Membres Antérieurs vues latérale.
     
     
     
     
                 
                       Genoux creux ou de mouton          Bassicourt (arqué)                Aplombs corrects
     
     
     
     
     
          
                                        Sous lui du devant                Campés du devant
     
     
     
     
     

    Défauts d'Inclinaison du Paturon membres antérieurs et postérieurs
    .

                   
                 Membre antérieur court jointé              Membre antérieur long jointé
     
     
     
     
                   
                        Membre postérieur long jointé                     Membre postérieur court jointé 

     

     

      


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  • Pour les chevaux, on ne calcule pas l'apport énergétiique en calories mais en Unité Fourragére, ou UF. Cette méthode est basé sur la méthode danoise de Fjord qui se base comme référence sur le kilo de farine d'orge, soit 2700 calories.

     
     
    Besoins journaliers

    => Cheval de 300 kg. : 3,0 UF environ.

    => Cheval de 350 kg. : 3,3 UF environ.

    => Cheval de 400 kg. : 3,7 UF environ.

    => Cheval de 450 kg. : 4,0 UF environ.

    => Cheval de 500 kg. : 4,4 UF environ.

    => Cheval de 550 kg. : 4,7 UF environ.

    => Cheval de 600 kg. : 5,0 UF environ.

    On peut également cette formule mais elle a tendance a légèrement surestimer les besoins des chevaux légers :

    => (0,5 x P) + 2 avec P le poids du cheval en quintaux (légère surestimation pour les chevaux légers).

    Il faut également considérer la consommation de matiéres sèches en kilos : 1 à 1,2 par 100 kg de poids vif.

     
     
    Besoins supplémentaires quotidiens

    L'entraînement doit d'abord être défini, voici donc des exemples : 

    => Entraînement très léger : petite promenade au pas.

    => Entraînement léger : initiation sans effectuer de sauts, ni de longs galops.

    => Entraînement moyen : reprise, randonnée.

    => Entraînement intense : jeux, petites courses.

    => Entraînement très intense : compétition, obstacles.

    Poids (en kg)
    Très léger
    Léger
    Moyen
    Intense
    Très intense
    300
    0,13 UF
    0,22 UF
    0,38 UF
    0,60 UF
    0,85 UF
    350
    0,14 UF
    0,24 UF
    0,41 UF
    0,65 UF
    0,93 UF
    400
    0,15 UF
    0,26 UF
    0,44 UF
    0,70 UF
    1,01 UF
    450
    0,16 UF
    0,28 UF
    0,47 UF
    0,75 UF
    1,09 UF
    500
    0,17 UF
    0,30 UF
    0,50 UF
    0,80 UF
    1,17 UF
    550
    0,18 UF
    0,32 UF
    0,53 UF
    0,85 UF
    1,25 UF
    600
    0,19 UF
    0,34 UF
    0,56 UF
    0,90 UF
    1,33 UF

    Le rapport protido-fourrager, pour un cheval à l'entraînement doit être au minimum de 75 g. / UF. On augmente légèrement ce rapport en fonction de l'intensité de l'entraînement, sans dépasser 20 % d'augmentation.

    La consommation de matiéres sèches est de 1,5 à 1,8 kg par 100 kg de poids vif pour un entraînement léger et de 1,8 à 2,1 kg par 100 kg de poids vif pour un entraînement moyen.

     
     
    Besoins quotidiens en croissance

     => 6 à 12 mois : 4,8 à 5,6 UF.

    => 18 à 24 mois : 5,7 à 5,8 UF.

    => 3 ans : 5,5 à 5,9 UF.

     
     
    Besoins supplémentaires en gestation

    => 6ème et 7ème mois : 0,5 UF.

    => 8ème et 9ème mois : 1 UF.

    => 10ème et 11ème mois : 2 UF.

    La ration sera articuliérement enrichie en protides et en minéraux. L'utilisation de mashes et de barbotage sera mis en oeuvre à l'approche du poulinage.

    La consommation de matiéres sèches est de 1,3 à 1,1 kg par 100 kg de poids vif dans le dernier quart de la gestation.

     
     
    Besoins supplémentaires en lactation

    La mise au pré se fait avec un maximum de 3 heures par jour pendant la 1ère semaine afin de ne pas donner un lait trop riche en protides ce qui déclenche des diarrhées chez le poulain.

    On compte un supplément de 1 UF pour 4 litres de lait ce qui peut atteindre 10 à 12 litres pour les juments de selle.

    La consommation de matiéres sèches est de 2,0 à 2,8 kg par 100 kg de poids vif lors du maximum de la gestation.

     
     
    Besoins du sevrage

    La ration de la jument doit diminuer progressivement avec la baisse de la lactation, jusqu'à être redevenu normal au moment du sevrage.

    Afin de tarir la production de lait, les rations de la jument sont nettement diminués les jours précédents le sevrage. Le jour-même, la jument ne reçoit qu'un barbotage et de la paille. Des rations légères sont ensuite données pendant quelques jours, en surveillant la consommation d'eau.

     
     
    Besoins supplémentaires des étalons

    Pendant la période de monte :

    => 1 saillie tous les 2 jours: 0,5 à 1,5 UF.

    => 1 saillie par jour : 1,5 à 2,5 UF.

    => 2 saillies par jour : 2,5 à 3,5 UF.

     
     
    Besoins d'un poney

    Les indications sont données pour un poney adulte de 200 kg.

    Leurs besoins énergétiques sont de :

     

    => Entretien : 2,2 UF/jour.

    => Entraînement très léger : 0,08/heure.

    => Entraînement léger : 0,15/heure.

    => Entraînement moyen : 0,25/heure.

    => Entraînement intense : 0,40/heure.

    => Entraînement très intense : 0,59/heure.

    Les besoins protidiques sont de 174 grammes par jour à l'entretien. A l'entraînement, ils doivent être au minimum de 80 grammes par UF et peuvent monter jusqu'à 100 grammes avec l'intensité de l'entraînement.

    La consommation de matières séches est la suivante :

     

    => Entretien : 2,2 kg.

    => Entraînement léger : 4 kg .

    => Entraînement moyen : 5 kg .

    => Poulinière dans le dernier quart de gestation : 3 kg.

    => Poulinière au maximum de la gestation : 7,2 kg.

     
     
    M.A.D.C.

    Ce terme désigne la Marière Azotée Digestible Cheval. Cette mesure est plus précise car elle tient compte des capacités de digestion du cheval.

    => Besoins d'entretien pour un cheval de 500 kg. : 300 g de MADC.

    => Par 100 kg supplémentaires : 30 g de MADC.

    => Entraînement en dressage ou trotting : 100 g de MADC supplémentaires.

    => Entraînement spécifique comme l'obstacles : 250 g de MADC supplémentaires.

    => Préparation intense ou participation à de nombreux concours : 430 g de MADC supplémentaires.


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  •  

    Pour les chevaux, on ne calcule pas l'apport énergétique en calories mais en Unité Fourragère, ou UF. Cette méthode est basé sur la méthode danoise de Fjord qui se base comme référence sur le kilo de farine d'orge, soit 2700 calories.
     
    Avoine

    Les grains de bonne qualité sont lourds car ils ne doivent pas avoir une proportion importante de "balle" (ou écorce) qui est mal digérée. Ils ne doivent également être glissants (sans humidité) et sains.

    Avoine entière
    Avoine concassée
     
     
     
    Orge

    C'est un aliment bien adapté mais dur. Ils sont donc aplatis ou tremper dans l'eau au moins 2 heures.

    Orge entière
    Orge concassée
     
     
    Maïs

    Très énergétique, il faut également le concasser ou l'éclater. Les grains ne doivent pas contenir de moisissures ou de parasités (comme l'ergot). Ils ne doivent pas non plus être mélangé à des corps étrangers. Le maïs doit être consommé au moins 4 mois après sa récolte.

    Maïs
    Maïs concassé

     

    Son

    C'est un sous-produit du blé, peu énergétique et relativement laxative. On peut éventuellement en donner une ration de remplacement de 2 kilos. Il doit être distribué "frisé", c'est-à-dire mouillé.

    Son de blé

      

     

    Meilleure digestibilité

    Préparation : aplati, concassé, macéré,... pour éviter d'en retrouver 40 % dans les crottins.

     

    Le Fourrages

    Le foin de prairie est composé de graminées et de légumineuses. La luzerne est une légumineuse riche en azote. Ils ne doivent pas être moisis, jaunis, poussiéreux ou cassants. Les traces de terre sont un signe d'inondation. Le foin ne doit pas être "rouillé", signe de présence d'un parasite.

    Ils ne doivent être consommés que 3 mois après avoir été fanés.

    Si le cheval n'a pas d'herbe en bonne quantité, on donne aux chevaux de 0,5 à 1,5 kg par 100 kg de poids vif, en sachant que le foin naturel est moins riche que le foin artificiel.

    On rencontre différents foins artificiels avec des qualités propres : 

    => Foin de luzerne : Il doit être bien sec et comporté ses feuilles et ses boutons floraux.

    => Foin de sainfoin : Il ne se conserve qu'un an mais c'est un excellent foin.

    => Foin mélangé de légumineuse et de céréale : il est bien équilibré et de meilleure qualité quand la céréale est tardive et la légumineuse tardive.

    Luzerne déshydratée

     

     

    La paille

    La paille de blé et la paille d'orge ont des valeurs nutritives similaires mais la paille d'orge doit être débarrassée de ces "barbes" qui peuvent obstruer un canal salivaire.

    La paille d'avoine est plus nourrissante mais possède de piètres qualités comme litière.

    La paille de seigle a peu de qualités nutritives mais compose une excellente litière.

    Tableau des équivalences
     
     
    Nombre d'UF pour 1 kg
    Poids pour 1 UF.
    Orge
    1
    1
    Avoine
    0,85
    1,25
    Maïs
    1,10
    0,930
    Lin
    1,30
     
    Son de Blé
    0,70
     
    Carottes
    0,12
     
    Paille de Blé
    0,17
    10
    Paille d'Avoine
    0,25
    5,6
    Foin
    de 0,45 à 0,50
    3,3
    Trèfle
    de 0,40 à 0,50
     
    Luzerne
    de 0,30 à 0,53
    2,2
    Fourrages Verts
    de 0,12 à 0,18
    6,6
    Tourteau de Soja
    1
     
     
    Kilos de grains pour 1 litre
    Avoine entière
    0,50
    Orge entière
    0,62
    Blé entier
    0,78
    Maïs entier
    0,78
    Son moulu gros
    0,25
    Avoine aplatie
    0,22
    Avoine concassée
    0,19

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  • Graines

    On distingue les graines farineuses de la famille des légumineuses (comme les fèves, les féveroles, les pois, les vesces, les gesces, les lentilles, le soja,etc...) ou de la famille des polygonées (comme le sarrasin, etc...) puis les graines oléagineuses (comme le lin, le colza,...).

    Les graines légumineuses sont aussi riches en lipides que l'avoine, sauf pour le soja. D'autre part, elles ont une teneur plus importante que les céréales en phosphore, en calcium et en protides (jusqu'à 25 % supérieur). On les utilise donc régulièrement pour les juments pleines ou suitées ainsi que pour les jeunes chevaux en pleine croissance.

    Les graines de lin sont reconnues pour leur qualité laxative et sont très riches en lipides et en protides. Elles sont plus efficaces lorsqu'elles sont données cuites.

    Il est à noter que les graines ne doivent en aucun cas avoir des traces de moisi. D'autre part, les gesces, le lupin et les haricots sont toxiques.

    Féverole
    Lin
    Sarrasin
    Vesce
     
     
    Racines

    Ce sont des aliments rafraîchissants mais on peut d'intérêt au niveau diététique si ce n'est pour leurs vitamines (betteraves, panais) et pour les carottes, rouges ou blanches.

    On les utilisera donc surtout les jours de repos après les avoir coupés en morceaux afin d'éviter les obstructions de l'œsophage.

    Il faut se méfier des pesticides utilisés et bien les laver.

      
    Fruits

    Ils sont rafraîchissants et énergétiques. Les pommes sont très appréciées et doivent être coupées avant d'être distribuées.

      
    Résidus oléaginaux

    Les tourteaux peuvent être issus de plusieurs graines huileuses : 

    => Tourteau de soja : Riches en protides et peu chargé en fibres, on ne doit pas dépasser 500 grammes par jour et bien le mélanger au reste de l'alimentation.

    => Tourteau de lin : Moins riche en protides, il a un effet laxatif et un effet positif sur le poil.

    Tourteaux soja
     
    Aliment ne convenant pas

    => Blé.

    => Seigle.

    => Ensilage

      
    Aliment de remplacement

    => Ensilage de maïs, en faible quantité.

    => Betteraves sucrières : 2 ou 3 kilos, émincées.

    => Tourteaux de tournesol, en faible quantité.

    => Pommes de terre : 2 kilos cuites ou écrasées avec du sel.

    => Sucre : 300 à 800 grammes maximum pour un cheval à l'entraînement.

    => Pain rassis.


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  • Avantage

     

    => Complet car composé de céréale, de fourrages, de minéraux et de vitamines.

    => Prix constant.

    => Choix entre différents gammes.

    => Meilleure assimilation grâce au broyage des éléments.

    => Manipulation et distribution faciles.

    => Pas de poussière.

    => Quantité nécessaire indiquée en fonction du poids et de l'entraînement.

     
    Inconvénients

    => Nécessite de lest comme la paille.

    => La composition est souvent trop floue car elle dépend notamment des cours de chaque élément.

    => Nécessite beaucoup d'eau car très déshydraté.

    => A poids égal, ils sont inférieurs en qualité énergétique que les céréales car ils comportent des fourrages.

    => Rations généralement indiquées en kilos ou en litres mais pas en UF.

    => Supporte mal l'humidité..

    => Accoutumance assez longue.

    => Consommation trop rapide par certains chevaux.

    Il est à noter que la plupart de ces inconvénients ne se retrouve pas dans les aliments floconnés.

     
    Ne convient pas

    => Aliments pour bovins, lapins,...

     
    Composition

    => Cellulose : 13 à 15 % (plus l'entraînement est intense, moins le taux de cellulose doit être élevé) .

    => Matières azotées : 12 à 13 %.

    => Matières grasses : 3 à 5 %.


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