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    Le Métier

     

    L’accompagnateur de tourisme équestre doit faire en sorte que la promenade ou la randonnée qu’il organise, pour un groupe de cavaliers, se déroule dans les meilleures conditions. Pour cela, il prépare les chevaux, le matériel et repère l’itinéraire. Il doit également évaluer le niveau de chaque cavalier avant de partir.
    L’accompagnateur fait aussi partager son plaisir : la randonnée est surtout une découverte, celle du cheval et de la région traversée. Son rôle d’animateur est donc essentiel.

     

     

    Qualités requises


    Pour mener à bien une randonnée équestre, il faut être bon cavalier, posséder des notions de dressage, connaître tous les soins à apporter aux chevaux, assurer la bonne entente et le dynamisme de son groupe de randonneurs et connaître la région. Des notions de secourisme et le sens de l’orientation sont deux qualités supplémentaires indispensables.

     

     

    Formation, salaire et perspectives d’évolution
     

    Le brevet d’accompagnateur de tourisme équestre sanctionne les connaissances qui permettent de conduire des promenades et des randonnées équestres. Pour accéder à la formation, il faut réussir un test d’entrée.

    Pour pouvoir passer ce test il faut :
    • avoir 18 ans
    • un niveau de fin de classe de 3e
    • un niveau de technique équestre correspondant au galop fédéral 5
    • une pratique courante de la promenade à cheval (totaliser sept jours de randonnée, dont quatre journées consécutives sans retour à la base de départ).

    La durée de la formation est de 300 heures minimum. Elle peut s’étaler sur une période comprise entre trois mois et deux ans et s’effectuer dans un ou plusieurs établissements figurant sur la liste des centres agréés pour la formation d’accompagnateur de tourisme équestre par la DNTE (voir partie V).

    Par ailleurs, certains diplômes donnent des éléments de base indispensables à l’exercice de la profession d’accompagnateur de tourisme équestre :
    • le BEPA (brevet d’études professionnelles agricole) activités hippiques, spécialité entraînement du cheval équestre, accompagnement des randonnées équestres ;
    • le BEES activités équestres (quand l’accompagnateur équestre est aussi moniteur d’équitation ; il doit être titulaire du brevet d’Etat d’éducateur sportif) ;
    • L’AQA (l’attestation de qualification et d’aptitude à l’enseignement du tourisme équestre) ;
    • le BPA (brevet professionnel agricole) hippique ;
    • le BAP (brevet d’animateur poney) ;
    • les CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole) lad-jockey, lad-driver ;
    • le BAPAAT (brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien), support technique randonnée équestre.

    L’accompagnateur exerçant en tant que salarié trouvera sans difficulté un emploi entre mai et septembre. Les revenus sont très variables selon les accompagnateurs. Cependant les salaires sont majoritairement voisins du Smic.

     

     

    Meneur accompagnateur de tourisme équestre

    Une variante au métier d’accompagnateur a vu le jour récemment : le meneur-accompagnateur. Celui-ci est qualifié pour emmener des personnes se promener en calèche ou tout autre attelage. Les formules sont variées : simples promenades, circuits, étapes en gîtes équestres…
    Pour embrasser cette nouvelle carrière, il suffit de posséder le brevet correspondant.
    Ce brevet de meneur- accompagnateur en tourisme équestre sanctionne l’aptitude à conduire un attelage de chevaux en randonnée.

    Pour se présenter aux épreuves aboutissant au diplôme, le candidat doit :
    • être âgé de 18 ans révolus
    • être titulaire du brevet national de secourisme au 31/12/91 ou de l’attestation de formation aux premiers secours
    • avoir accompli six jours de randonnée en attelage.


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    Le Métier

     

    Au trot… au galop...
    Le lad-jockey est chargé des soins et de l’entraînement des chevaux. Il exécute les ordres d’un entraîneur et surveille étroitement l’état du matériel et des chevaux dont il a la charge. Son principal travail : préparer les chevaux à la course. Pour cela, il monte tous les matins chaque cheval de une heure à plusieurs heures. C’est aussi lui qui leur donne les soins quotidiens : nourriture, nettoyage des boxes, pansage, soins vétérinaires élémentaires. Il entretient également les selles et les harnais.
    Le lad-driver assure, dans les écuries de courses au trot, les mêmes fonctions que le lad-jockey. Il peut driver (conduire le sulky) en courses de trot attelé.

     

    Qualités requises


    Les chevaux ont besoin d’être soignés tous les jours, et sont entraînés par n’importe quel temps. Les jours de repos sont donc accordés par roulement.
    Le lad-jockey est généralement libre l’après-midi, sauf quand il accompagne les chevaux sur l’hippodrome pour les préparer et les soigner.
    Salariés chez un propriétaire ou chez un entraîneur, le lad-jockey et le lad-driver sont parfois logés sur leur lieu de travail.
    Ils ne peuvent monter en course pour d’autres entraîneurs qu’avec accord de leur employeur et à condition que celui-ci n’ait pas engagé de chevaux dans la même course.

    Pour être lad-jockey, il faut être très motivé, posséder beaucoup de volonté, de détermination, être maître de soi pour contrôler les réactions de l’animal et se faire obéir.
    Ce métier est particulièrement exigeant. Il faut une constitution de sportif et notamment une colonne vertébrale parfaitement saine : monter trois heures par jour n’est pas à la portée de tout le monde. La musculation du dos et des cuisses est donc très importante et la myopie particulièrement contre-indiquée.

     

    Formation, salaire et perspectives d’évolution


    Selon l’Afasec (Association de formation et d’action sociale des écuries de courses), chaque élève formé doit pouvoir prétendre à un emploi en fin de cursus. Pour cela, elle recrute un nombre restreint de candidats, chaque année.
    Ce sont sur les principaux centres d’entraînement (Chantilly, Maisons-Laffitte, Lyon-Bron, Marseille-Cabriès, Mont-de-Marsan et Pau) que se regroupent les écuries de courses au galop et les emplois. Les centres de Grosbois, Graignes accueillent la plupart des apprentis ou élèves spécialisés dans le trot.
    Actuellement la profession compte 2 000 lads-jockeys salariés sur le plan national.

     

    Les salaires


    Ils correspondent à ceux des ouvriers qualifiés des autres corps de métiers (ouvriers du bâtiment, etc.), la reconversion étant le plus souvent conseillée suite à un accident ou à cause de certaines exigences physiques. Les salaires sont calculés en fonction de la région où se trouve l’écurie. En région parisienne, ils varient de 915 à 1 375 euros nets mensuels. Une part du salaire est constituée par un intéressement aux résultats obtenus en course par les chevaux de l’écurie. Autant dire que l’entraînement a une importance considérable dans le salaire. En province, ils sont moins élevés (130 à 140 % du Smic, c’est-à-dire autour de 763 euros nets) mais les lads ont plus de chance de monter en course. Remporter une course, c’est toucher 7 % du prix gagné par le cheval (5 % pour un apprenti).
    Participer à une course donne droit à une rémunération : la monte perdante.
    Côté lads-drivers, 1 400 sont déclarés salariés, mais il existe une main-d’œuvrefamiliale importante. Les salaires prévus par la convention collective du trot sont, là encore, différents entre Paris et la province. L’accès au métier de lad-jockey et lad-driver se fait par le CAPA lad-jockey, lad-driver, préparé après la classe de 5e.

    Le BEPA option activités hippiques spécialité entraînement du cheval de compétition permet aux élèves issus de classe de 3e de se préparer à ces métiers, ainsi qu’à ceux de premier garçon et garçon de voyage. Ce diplôme est intéressant dans la perspective d’un bac professionnel conduite et gestion de l’exploitation agricole spécialité production du cheval.

    Le CAPA se prépare principalement en formation initiale en trois ans dans des établissements privés sous contrat et par apprentissage (seul le CFA de Laval propose cette formation).

    Le BEPA se prépare en deux ans après une classe de 3e. Pour être recruté, il faut avoir 14 ans (15 ans au plus) et peser 38 kg pour 1 m 40 en début de formation.

    D’autres jeunes plus attirés par la spécialité du trot trouveront leur voie en CAPA, BEPA ou bac professionnel à Graignes ou Grosbois. Les sélections se déroulent en deux temps : trois jours pendant les vacances de Pâques agrémentés de tests d’aptitude scolaire et psychotechniques, d’une approche du cheval ; puis dix jours l’été (en juillet) pendant lesquels les recruteurs testent les aptitudes physiques des candidats, leur façon de monter à cheval, et leur font passer des examens médicaux. Ensuite, les élèves définitivement admis suivent une formation alternée entre l’entreprise et le centre de formation (CFA).


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    Le Métier

     

    Aucune formation particulière pour le loueur d’équidé qui a pour mission de mettre des chevaux de selle à la disposition des promeneurs. C’est souvent le directeur du centre équestre qui s’improvise loueur d’équidés, assisté de ses ouvriers (lads, palefreniers, animateurs enseignants, etc.) pour la préparation et le soin aux chevaux.


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    Le Métier

     

    Le palefrenier est le technicien de surface des boxes. Il assure quotidiennement le nettoyage des écuries et les soins aux chevaux de sport et d’élevage : litière, nourriture, pansage et soins vétérinaires élémentaires. Il veille à l’état de santé des animaux et intervient en cas d’urgence.

    Il entretient le matériel (selles, harnais) et détend les chevaux avant ou après leur entraînement. Il a généralement dix à douze chevaux en charge, voire plus dans les écuries modernes. Dans les grandes écuries de concours, le palefrenier est uniquement chargé des soins aux chevaux, l’entretien des écuries étant assuré par des agents d’entretien. Dans les petites structures, le palefrenier entretient également les manèges, les paddocks, les pâtures…

     

     

    Les qualités requises


    Les chevaux ont besoin d’être soignés quotidiennement. Les journées commencent tôt, vers 6 h, et le travail s’exerce par tous les temps dans des écuries non chauffées. Il faut donc avoir une bonne résistance nerveuse et physique. Un sens accru des responsabilités est également indispensable. Le palefrenier doit bien connaître les chevaux et les aimer. C’est le métier où l’on est le plus en contact avec l’animal.
     

     

     

    Formation, salaire et perspectives d’évolution

     

    Les sections formant les palefreniers s’étant multipliées en raison d’une forte demande, trouver un emploi fixe pose des problèmes.

    Le CAPA palefrenier-soigneur se prépare généralement en formation initiale. Le CAPA palefrenier peut également être obtenu par unités capitalisables. Il se prépare alors par la voie de l’apprentissage, en trois ans après la classe de cinquième.

    En début de carrière, le salaire d’un palefrenier se situe aux alentours du Smic et sa situation fluctue. Il occupe souvent plusieurs emplois avant de se stabiliser. Ceux qui ont plus de trois ans d’ancienneté dans le même poste sont rares. Par ailleurs, la pénibilité du travail et la déception de ne pas monter à cheval les amènent à abandonner rapidement. C’est un métier essentiellement exercé par les jeunes.

    Plus un palefrenier est polyvalent (soigneur et cavalier), plus il a de chances de se faire embaucher. L’essentiel des employeurs étant constitué de propriétaires de petites structures qui n’ont pas les moyens de payer des salaires avec des charges sociales, les emplois sont souvent saisonniers ou en contrat emploi solidarité. Un centre équestre, même important, ne compte guère plus qu’un palefrenier. En fin de formation, seul un jeune diplômé sur vingt peut actuellement espérer décrocher un emploi ! Les perspectives d’évolution sont donc limitées. Néanmoins, le soigneur peut devenir cavalier-soigneur. Il participe alors au débourrage des chevaux. Après plusieurs années d’expérience professionnelle, il peut accéder à l’emploi de soigneur responsable d’écurie. C’est en région parisienne, où les centres équestres sont les plus nombreux, ainsi que dans la région Ouest

    et les régions touristiques, que les débouchés sont les plus nombreux.

     

     

    Le permis poids lourds, un atout


     Posséder le permis poids lourds est recommandé pour tous les palefreniers. Ils sont souvent amenés à accompagner les chevaux sur les terrains de compétition. De même il est conseillé de posséder des rudiments de mécanique, de maréchalerie (déferrer un cheval, remettre un clou…) et de maçonnerie, menuiserie, électricité…
     


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    Le Métier

     

    Toutes ces professions sont des déclinaisons du palefrenier. A la base, ils effectuent quotidiennement un travail de soins auprès des chevaux. Néanmoins, ils ne bénéficient pas tous du même statut au sein de l’écurie.

    Catte partie du métier est divisé en trois parties:

     

    • Ac cueil

          Le soigneur accueille le public.

    •  Débourrage

          Le soigneur cavalier est en charge du débourrage des chevaux du centre.

    • Organisation

              L’animateur soigneur organise et participe aux activités.

     

    A chaque fonction, son niveau d’études. Pour embrasser l’une de ces trois spécialités, un CAPA, option palefrenier-soigneur est suffisant pour un débutant, qui pourra ensuite évoluer vers un statut de cadre.


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