• Eleveur de chevaux

     

     

    Le Métier

     

    A la frontière des métiers de l’équitation et de l’exploitation agricole, l’éleveur de chevaux se situe en marge de l’élevage traditionnel. Il prend soin des chevaux qu’il élève et contrôle leur reproduction dans un but purement commercial. Généralement, c’est de la vente pour l’entraînement ou la boucherie que les principales rentrées d’argent proviennent. Cependant, depuis l’explosion du tourisme équestre, certains exploitants agricoles ont opéré une reconversion habile vers le développement d’activités touristiques. Outre les bénéfices financiers, c’est une façon pour eux de valoriser leur profession d’éleveur.

     

     

    Qualités requises

    La principale qualité de l’exploitant agricole traditionnel réside dans sa capacité à gérer ses terres et ses productions. Pour les éleveurs qui entraînent leurs chevaux en vue de les vendre pour les courses, une aptitude à monter est généralement bien vue.

     

     

    Formation, salaire et perspectives d’évolution

     

    Aucune formation particulière n’est requise pour exercer le noble métier d’éleveur. Cependant, ne peuvent bénéficier des aides à l’installation (coûteuse), que les titulaires d’un bac professionnel agricole ou d’un BTA (brevet de technicien agricole).

     

     

    Haras nationaux : de l’agent à l’ingénieur de travaux agricoles

    L’agent fait partie du personnel administratif des haras et dépend du ministère de l’Agriculture. L’Etat achète des étalons pour les répartir dans les vingt-trois haras nationaux. En période de saillie, les éleveurs peuvent ainsi amener leurs juments pour un prix abordable. Les races sont soigneusement sélectionnées et conservées. Depuis l’ouverture du marché européen, les haras ont réparti leurs actions entre les différentes races du continent.
    L’agent surveille l’état de santé de chaque animal et les entraîne pour le maintien de leur forme physique. Il est également en charge de la propreté des bâtiments. L’adjoint technique occupe quasiment les mêmes fonctions à un niveau supérieur.
    Les techniciens d’agriculture interviennent au niveau des éleveurs. Ils font passer les échographies et s’occupent des inséminations. En général, ils gèrent en plus un groupe d’adjoints et d’agents. La plupart d’entre eux est issue d’une école d’ingénieurs du type Enita (Ecole nationale d’ingénieurs des travaux agricoles).
    Enfin, l’ingénieur de travaux agricoles, suit l’évolution des chevaux au niveau scientifique et dirige le plus souvent l’un des vingt-trois haras du territoire français.
    L’administration de ses haras s’occupe, quant à elle, de financer et d’organiser les concours hippiques et milite en faveur de la recherche scientifique pour l’amélioration des techniques de reproduction. L’intégration des services administratifs se fait uniquement sur concours. Pour être candidat, il faut être titulaire du baccalauréat (scientifique de préférence).


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